Clafoutis aux cerises

 

le grand classique estival dont on ne se lasse pas

« Clafoutis aux cerises » en fait, ce titre est un pléonasme puisque le clafoutis ne peut être qu’aux cerises, dès lors qu’il s’agit d’un autre fruit, il prend le nom de flognarde.  Dans cette recette, une petite quantité de Kirsch permet de booster le parfum des cerises ; l’alcool s’étant évaporé pendant la cuisson,  il n’y a pas de danger pour les enfants où les non consommateurs d’alcool.

LA LISTE (pour un moule diamètre 25 cm) :

1 kilo de cerises (j’ai pris des bigarreaux mais idéalement, les cerises de Montmorency ou cerises anglaises, acidulées, sont parfaites car elles s’équilibrent parfaitement avec le goût sucré de l’appareil à clafoutis ; mais voilà, trouver cette variété de cerises, quand on n’a pas l’arbre dans son jardin, relève maintenant du défi !!!! le plus dur aujourd’hui n’est pas de cuisiner mais de trouver les bons produits, « t’as un plan toi pour les cerises anglaises ?? » « oui mais bon faut pas trop l’ébruiter et si tu connais quelqu’un qui fait de l’asperge d’Argenteuil, demande lui s’il m’en dealerait » ouais, on en est là. Il est beaucoup plus facile de trouver des produits du bout du monde, que j’adore, que des produits locaux, et moi je veux les deux).
180 g de sucre (si vous prenez des cerises plus acides, vous pouvez augmenter un peu) + 50 g
2 cuillérées à soupe de Kirsch (j’ai testé en remplaçant le Kirsch par un demi bouquet de feuilles de menthe ciselée, c’est délicieux)
40 cl de lait entier
150 g de farine
6 œufs (on prends des fermiers, des bio, des label rouge, ceux qui ont 0 ou 1 sur l’emballage, on oublie les autres, les oeufs de batteries, qui n’ont absolument aucun goût et sont bourrés d’antibiotiques)
50 g de beurre fondu

ON COMMENCE :

Les puristes n’équeutent pas les cerises, c’est un choix. Personnellement, ça me saoule de devoir faire attention à ne pas me casser une dent et en plus devoir crachouiller les noyaux lorsque je déguste un clafoutis. Ajoutons à ça le risque de perdre un enfant et/ou mémé, pour cause d’étouffement, bref, je suis de ceux qui équeutent et, pour revenir à la cerise de Montmorency, en plus d’être parfaite gustativement  pour cette recette, c’est la plus facile à équeuter.

Quand elles sont toutes équeutées, les mettre dans une passoire avec les 50 g de sucre supplémentaires de la liste d’ingrédients, mélanger, laisser reposer, elles vont rendre du jus, c’est l’idée, pour que votre clafoutis ne soit pas une soupe à la sortie du four (que vous préchauffez maintenant à 220 °).

En aparté : On préchauffe toujours le four environ 30° au dessus de la température de cuisson, tout simplement parce que lorsque vous allez l’ouvrir pour enfourner votre plat/moule, elle va baisser et comme le clafoutis est bien liquide, on enfourne en général assez doucement. On met à la température souhaitée (180 ° pour cette recette) quand le plat/moule est dans le four refermé.

Faites chauffer le lait dans une casserole, avec le beurre, mélanger ensemble la farine, le sucre, incorporer les œufs un par un en tournant bien, puis le mélange lait tiède/beurre en mince filet, le kirsch ; bien mélanger après chaque ingrédient.

Beurrer le moule, le saupoudrer de sucre, si possible avec  une petite passoire, ce sera mieux réparti, le tapisser de cerises, uniformément. Recouvrir doucement de l’appareil à clafoutis, enfourner (donc maintenant on met le four à 180° ou th 6), pour environ 45 mn.

juste avant d'enfourner
juste avant d’enfourner

Il faut, pour qu’il soit cuit, qu’il ait une belle couleur caramélisée, que les cotés se détachent du moule, et qu’il ne tremble plus du tout au centre. Chaque four étant très différent, 45 mn ne seront pas suffisantes pour certains, dans ce cas, prolonger la cuisson.

Peut se déguster tiède, à température ambiante. Et pour une autre version : clafoutis à la rhubarbe

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