Parfois, comme nous tous, je suis un peu dubitative devant ce qui traine dans le frigo, les placards, comment assembler ? quelle sauce ? je tente un truc, ça marche ou pas, et là, entre la frisée, les deux petites patates douces (une orange, une violette), des fèves edamame, l’accord s’est fait et c’est rapide à préparer et sain, alors je partage.
Pour certain, vous soulevez un sourcil « edamame ?? » elle a buggé sur l’Edam…meeeuh non, les edamame(s ??) sont les fèves encore vertes de soja, pleines de protéines, qu’on trouve de plus en plus en France, fraîches, sèches, surgelées (souvent en magasin bio). Ca se croque aussi à l’apéro, genre tu picoles sainement (c’est le même terroir que le whisky japonais en plus, faut pas dissocier).
LA LISTE (pour 4) :
1 salade frisée ou scarole (une salade un peu amère équilibrera avec la patate douce, donc on évite la laitue, la romaine)
1 ou 2 patates douces (environ 200/250 g)
150 g d’edamame (uniquement la fève, donc épluchées)
1 bel oignon rouge (ou deux petits)
1 cuillerée à café de sauce soja claire (bouchon jaune)
le jus d’un citron vert
1/2 cuillerée à café de wasabi
2 branches de ciboule ciselées
3 cuillerées à soupe d’huile d’olive pour la sauce + 3 pour la cuisson des patates douces
ON COMMENCE :
Epluchez et coupez en dés réguliers les patates douce et faites les revenir dans une poêle chaude avec trois cuillerées à soupe d’huile d’olive, en remuant régulièrement. Quand elles commencent, à peine, à dorer, ajouter l’oignon rouge émincé finement. Stoppez la cuisson quand la pointe du couteau s’enfonce facilement dans un dé patate douce et que l’oignon est doré (attention à ce que les patates douces ne soient pas trop cuites, elles doivent se tenir comme une Miss un jour de concours, pas s’affaler).
Pendant ce temps, si vos edamame(s ??e) sont surgelées, cuisez-les comme indiqué sur le paquet, si fraiches, mettez les dans un panier à vapeur pendant environ 5/7 mn après le début de l’ébullition, elles doivent être fondantes mais se tenir aussi.
Mettez, dans un saladier, la salade puis la sauce, bien émulsionnée, préparée avec la sauce soja, le jus de citron vert, l’huile d’olive, le wasabi.
Disposez dans le plat de service ou les assiettes, parsemez avec les dés de patates douces, oignons, edamame et la ciboule ciselée.
Les saveurs de cette salade ont l’air super équilibrées, j’aime beaucoup le contraste que tu proposes ! Tu imagines bien que j’adore les edamame. Petite parenthèse, oui, ils sont plus sains que les crackers à l’apéro, mais vu qu’ils sont plein de protéines, ils sont aussi très nourrissants. Je fais désormais attention à ne pas trop en mettre pour que mes convives apprécient le repas de l’entrée au dessert 🙂
Oui, je sais que tu adores, et forcément, le terroir japonais et toi… pour l’apéro tu les fais griller comme on peut faire avec les pois chiche ? j’imagine que tu les épices. Effectivement, c’est hyper nourrissant, je dirais même « calant » et avec les dés de patate douce en plus dans cette salade qui, en fait, est un plat, on n’a pas envie d’aller plus loin.
Avant toute chose, ils sont toujours cuits à l’eau bien salée. Ils sont traditionnellement servis avec leur cosse, chacun la prenant près de la bouche et appuyant dessus pour faire sortir le pois directement « au bon endroit ». Effectivement, beaucoup d’Izakayas les servent aussi grillées. Là aussi, cuisson à l’eau puis passage des cosses sur le grill quelques secondes pour les marquer. Concernant les épices, je n’en n’ai jamais vu préparés comme ça. J’imagine que c’est possible mais le goût se suffit à lui même et les pois sont lisses, donc un simple saupoudrage n’aura que peu d’effet.
Merci beaucoup, il va falloir que je tente d’en faire griller, ça doit concentrer encore un peu le goût
Et vive le terroir japonais (hips !)