L’Aperitivo Toscano, une tradition toscane qui se rapproche plus, chez nous, de l’apéro dinatoire que du remplissage de cacahuètes, surimi et autres Tucs sur un rosé pamplemousse industriel, et quand c’est Giacinta Trivero, quart de finaliste Top Chef 2017, qui conçoit des recettes avec les produits, souvent bio et impeccablement sourcés, directement chez les producteurs toscans, par Pauline et Olivier, on ne les garde pas pour soi.
Je précise que je n’ai pas de partenariat mais ces produits sont excellents, correspondent à mes valeurs et sont aussi parfaits à partager (ou pas) qu’à offrir à des gastronomes ou aux fameux « chépakoi lui offrir il a tout ». Il y a également de jolies recettes dans la partie « Blog » de leur site.
Ca faisait un moment que j’avais envie de tester l’orge perlé, pour changer de toutes les céréales et graines habituelles, quand j’ai eu cette recette. Aussitôt goutée, aussitôt exécutée, aussitôt testée par mes proches et… unanimité !!! Elle ira aussi bien en verrines pour l’apéritif, qu’en entrée, en plat végétarien ou pour accompagner de la charcuterie italienne.
LA LISTE (pour 6 personnes si verrines apéritives, deux si entrée ou plat) :
100 g Orge Perlé Molino Giuliotti
50 cl de fond de volaille (je n’en avais pas, j’ai remplacé par 50 cl de bouillon de légumes)
1 oignon blanc (ou doux des Cévennes)
5 cl de vin blanc sec
huile d’olive
20 g de beurre doux
1 pot de 85 g de crème d’aubergine bio Radici
50 g de parmesan 24 mois
sel et poivre du moulin
ON COMMENCE :
Dans une casserole, faites revenir tout doucement l’oignon finement ciselé dans l’huile d’olive puis ajoutez l’orge perlé que vous ferez toaster et déglacez au vin blanc.
Petit à petit, mouillez l’orge avec le fond de volaille (bouillon de légumes pour moi) et laissez cuire à feu moyen pendant une vingtaine de minutes en continuant de remuer doucement. Si tout le liquide est absorbé mais que l’orge est encore trop ferme, continuez en ajoutant un peu d’eau.
A ce stade, il est préconisé d’ajouter (en goutant) le sel ; entre le bouillon qui l’était, le parmesan et la crème d’aubergine à venir, je ne l’ai pas fait et finalement, bien m’en a pris car c’était pile salé comme il faut.
Une fois l’orge cuit, éteignez le feu et incorporez délicatement la crème d’aubergine, le beurre et le parmesan rapé, terminez par un ou deux tours de moulin à poivre.
A déguster avec un Chianti Classico Brunello di Montalcino ou un Chianti Colli Senesi pour que la Dolce Vita s’invite chez vous.
J’ai déjà cuisiné un orzotto de Yotam Ottolenghi, c’était très bon !
C’était une première, mais pas la dernière, c’est une vraie révélation. Il faut absolument que je fasse des recettes de Yotam Ottolenghi, tu as quel livre ?
Jerusalem ! Si tu es à l’aise avec l’anglais culinaire, il y a des dizaines de recettes en ligne sur le site de theguardian. Mais les livres sont tellement beaux qu’ils méritent d’intégrer la bibliothèque
Oui, ça devrait aller, il faudrait que je regarde les recettes quand j’irai dans une librairie, et j’ai vu qu’il vient de sortir un livre de desserts « Sweet » mais j’ai déjà beaucoup de livres de cuisine (je ne parle pas des magazines, recettes imprimées, découpées, enregistrées) et j’essaie, avant d’en acheter de nouveaux, de déjà faire un maximum de recettes de ceux que j’ai (programme booké sur deux siècles en gros…..) donc je tente de résister… une commande au Père Noël, c’est pas comme un achat…. ???
Évidemment non, si le père noël te l’apporte, c’est qu’il te le faut vraiment !! J’ai le même type de problème que toi, je me suis du coup séparé de livres que je n’utilisais pas plus que ça. C’est souvent un pari quand on achète un livre, mais ensuite, on se sent ou non en accord avec les recettes. C’est presque mystérieux cette histoire…
Voilà, un petit dernier, j’arrête quand je veux…. celui dont j’ai fait, et je vais continuer, à faire le plus de recettes, c’est Sensations de Philippe Conticini, c’est un cadea du père Noël en plus 😉