Udon au Boeuf

En ce moment, entre la météo de saison et les activités qui s’enchainent,  les plats de nouilles asiatiques (quel que soit le pays), qui sont des vrais plats complets, veggie ou non, aussi rapides à faire que réconfortants, sont ce que je préfère. Comme la semaine dernière, j’avais un reste de carpaccio, des champignons, deux feuilles de chou et des fleurs de roquette dont le goût rappelle un peu celui du wasabi, j’ai sorti des udon qui sont, avec les soba, les deux variétés de nouilles les plus consommées au Japon (les premières sont au froment les secondes au sarrasin), j’ai bricolé ce plat complet en une dizaine de minutes #cuisinedefeignasse, ma spécialité.

Si les ingrédients de la cuisine japonaise étaient, jusqu’à il y a encore peu de temps, assez compliqués à trouver en dehors des épiceries japonaises, c’est devenu beaucoup plus facile avec la marque Tanoshi, présente en GMS. Bien qu’industrielle et loin du summum de la qualité ou du goût, elle permet d’avoir quelques produits de base comme les nouilles, pâte miso ou bouillons. Allez plutôt elle que vers Suzy Wan, qui n’a d’exotique que le nom mais  aucun goût ni authenticité (euphémisme).

Pour une version veggie, remplacez le boeuf par des lamelles de tofu.

LA LISTE :

100 g de nouilles udon
quelques fines tranches de boeuf
40 cl d’eau
3 cuillérées à soupe de dashi ou un sachet de bouillon dashi (hyper marque Ariake)
2 cuillérées à soupe de pâte miso (pâte fermentée de riz, d’orge)
2/3 champignons (shiitake ou de Paris)
2/3 feuilles de chou ciselées (ou une poignée d’épinards ou de fines rondelles de poireaux)
1 échalotte ciselée
une dizaine de fleurs de roquette (les miennes viennent de chez Maison Sauge)

Pour le bouillon, je suis une fidèle de la marque Ariake (ça n’est pas sponsorisé), dont on trouve la très complète gamme en GMS. Les bouillons sont naturels, s’utilisent en cuisine mais peuvent se consommer tels quels alors que les fameux bouillons cubes, si on y regarde de près, sont surtout des cubes de sel, avec plus ou moins d’additifs ou d’aromates selon qu’ils sont bio ou non, et donc du sel fort cher au kilo, qui, comparativement aux bouillons cubes, ne sont pas surtout du sel (fort cher au kilo) aromatisé (y compris les bio) :

pour le miso, la marque Danival, présente dans les chaînes de magasins bio, en produit trois délicieux, fabriqués en France, voici une des trois variétés :

et les fleurs de roquette, aussi jolies que parfumées :

ON COMMENCE :

Portez à petite ébullition le mélange eau, dashi, pâte miso (veillez à ce qu’elle se dilue bien) avant d’y versez les pates pour le temps de cuisson indiqué sur le paquet. A mi-cuisson, incorporez l’échalote, les champignons émincés et le chou (ou autre légume).

Répartissez la viande (ou le tofu) au fond du bol, versez le contenu de la casserole, répartissez les fleurs de roquette et dégustez, en kimono ou pas, sous un plaid, sans attendre.

No Comments Yet

Leave a Reply